SYNDICAT SNAPAP EPH AMIZOUR
BUREAU DE COORDINATION LOCALE
DECLARATION
BUREAU DE COORDINATION LOCALE
DECLARATION
La coordination des personnels de la santé, paramédicaux et corps communs de l’établissement public hospitalier d’Amizour, affiliée au SNAPAP, s’interrogent du flou qui entoure le projet des statuts particuliers des paramédicaux, frappé d’un retard qui perdure encore jusqu’à devenir à fortiori une énigme sans explication convaincante.
Eu égard à son rôle joué dans la promotion des soins de santé à tous les niveaux, les pouvoirs publics continuent à afficher peu d’intérêt à cette corporation mal aimée, si non, on ne peut mieux expliquer ce traitement indigne, injuste et insultant infligé arbitrairement aux paramédicaux dans la promulgation de leurs nouveaux statuts particuliers qui ne veulent pas avoir le jour, laissant ces derniers vivre le doute et le désespoir.
Les paramédicaux mis à la traine constatent hélas qu’ils sont les moins et les derniers servis ; cela n’a fait q u’ accentuer la frustration de toute une corporation déjà laminée par une surcharge de travail et des conditions socioprofessionnelles qui laissent à désirer.
Le maigre salaire qui ne reflète guère les efforts fournis sous entend à lui seul le manque de volonté des pouvoirs publics à mettre cette tranche de fonctionnaires du service public à l’abri de la précarité et de la misère.
En proie à plusieurs maladies graves (hépatites, stress professionnel, diabète, hypertension, arthroses) et à d’autres risques pouvant mettre leur vie en péril (agressions, accidents de travail et de circulation lors des évacuations), les paramédicaux continuent à percevoir des primes et des indemnités classées au système archaïque et dépassé.
A cet effet la coordination du SNAPAP de l’EPH d’Amizour réclament aujourd’hui les nouveaux statuts particuliers des paramédicaux et mettre un terme à trois ans d’attente et d’incertitude, cela ne serait que justice rendu afin d’améliorer un tant soit peu la situation socioprofessionnelle déplorable de la corporation.
Aussi, la coordination SNAPAP des hospitaliers d’Amizour rejettent et dénoncent la décision des pouvoirs publics quant au payement par tranche des rappels du personnel des corps communs.
Le SNAPAP de l’hôpital d’Amizour sait pertinemment que certains syndicats favorisés et privilégiés mais mal en point sont en partie responsables de ce marasme par l’attitude folklorique, ingrate et hypocrite de leurs responsables qui continuent à tourner le dos aux travailleurs afin d’assouvir leurs propres intérêts.
C’est pour cela que nous les membres SNAPAP de l’EPH Amizour invitent nos collègues des autres établissements de santé de Bejaia à rejoindre massivement les rangs du SNAPAP santé, premier syndicat autonome et démocratique qui peut répondre aux aspirations des
Travailleurs de la fonction publique. En cette rentrée sociale est une opportunité à serrer les rangs et prendre les bâtons du vrai combat syndical, seul moyen d’arracher ses droits dignement.
Copies transmises :
- Ministère de la santé
- DSPRH de Bejaia
- Directeur de l’EPH Amizour
- Bureau national SNAPAP
- Bureau de wilaya SNAPAP
- Presse
- Affichage
Complément/ Les paramédicaux de l’hôpital d’Amizour, mécontents de ce qu’ils appellent la dérive du Syndicat algérien des paramédicaux SAP on ils ont adhéré depuis 2004, ont quitté massivement ce syndicat pour rejoindre le SNAPAP, ainsi que les corps dont la majorité a quitté l’UGTA vers le SNAPAP qui commence à gagner du terrain dans les secteurs de la santé de la wilaya de Bejaia./
Le SNAPAP passera à tenir une AGE dans quelques jours pour trancher avec tous les travailleurs sur cette question, à savoir, recourir à un mouvement de contestation