SAP & UGTA & SNAPAP & SYNDICAT LIBRES DES PARAMEDICAUX

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    L’AFFAIRE DE L’EHS “MÈRE ET ENFANT” DE TARGUA OUZEMMOUR (BÉJAÏA)

    tabarli17
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    Nombre de messages : 10
    Date d'inscription : 07/11/2009

    L’AFFAIRE DE L’EHS “MÈRE ET ENFANT” DE TARGUA OUZEMMOUR (BÉJAÏA) Empty L’AFFAIRE DE L’EHS “MÈRE ET ENFANT” DE TARGUA OUZEMMOUR (BÉJAÏA)

    Message  tabarli17 Sam 7 Nov - 11:08

    Le procès qui oppose la directrice
    de l’EHS «mère et enfant» de
    Targua Ouzemmour et qui devait
    se tenir hier au tribunal de Béjaïa, cache
    en son sein bon nombre de problèmes
    liés à ce secteur de la santé que d’aucuns
    qualifient de… malade. Dans la forme,
    ce procès a été initié par le premier responsable
    de la clinique d’accouchement
    suite à un affichage du Syndicat autonome
    (SAP) qui dénonce, à travers son
    écrit placardé, les sanctions à l’égard de
    deux sages-femmes présentées par les
    représentants des travailleurs dudit syndicat
    comme étant leurs adhérentes qui
    subissent le diktat de cette directrice.
    Seulement dans l’écrit du SAP il est
    mentionné nous citons : «Cette directrice
    enragée.» C’est le mot qui soulève
    finalement tous les maux que traverse le
    secteur sanitaire au niveau de toute la
    wilaya. La directrice intente alors une
    action en justice pour insulte. Les représentants
    du SAP parlent eux de représailles
    suite à la dénonciation des deux
    sanctions décidées à l’égard des deux
    sages-femmes et néanmoins «syndicalistes
    » du SAP. «Faux !» nous dira Mme
    Mouri premier responsable de l’EHS
    mère et enfants qui parle de fautes graves
    commises par ces deux sages-femmes.
    Selon elle, l’une des sages-femmes dont la
    radiation du SAP a été décidée bien avant
    cette sanction selon un document certifiant
    cette mise à l’écart dudit syndicat, a
    permis à une citoyenne de quitter la clinique
    d’accouchement de Targua
    Ouzemmour à 1 heure du matin sous prétexte
    que cette dernière n’était pas sur le
    point d’accoucher. En quittant la clinique
    accompagnée de son frère, cette femme
    accouche quelques minutes après à
    quelques encablures de la clinique et à
    l’intérieur du véhicule qui l’a acheminée
    vers cette structure sanitaire. Pourquoi
    donc cette sage-femme aurait-elle autorisé
    cette citoyenne à quitter la clinique
    d’accouchement alors que tous les indices
    plaidaient pour un accouchement imminent
    ? Une question qui n’a pas laissé la
    directrice de l’EHS muette.
    «Cette sage-femme qui travaille en
    parallèle dans le privé voulait tout simplement
    profiter d’un moment de sommeil
    pour aller rejoindre le lendemain
    un cabinet privé, c’est la raison pour
    laquelle elle (sage-femme ndlr) a autorisé
    la patiente à quitter l’hôpital.» Un
    scandale suivi d’un autre : «quant à la
    deuxième sage-femme sanctionnée
    c’était à cause d’une faute qui a coûté la
    vie à une patiente mais malheureusement
    il n’y a pas eu de dépôt de plainte
    de la part des proches de cette victime.»
    Ahurissant c’est peu dire ! Prolixe ?
    Mme Mouri, elle, l’était face à nous :
    «Dès que mon nom a commencé à circuler
    comme prochaine directrice du
    CHU les attaques ont commencé de la
    part de mes détracteurs à l’intérieur de
    l’administration par certains syndicalistes
    interposés» «Je dérange des intérêts
    personnels où les passe-droits sont monnaie
    courante au sein de certaines structures
    administratives et établissements
    sanitaires.»
    De quels intérêts parle notre interlocutrice
    ? Ces intérêts tournent autour
    de passations de marchés, de laxisme
    vis-à-vis de certains travailleurs payés
    par le secteur public mais qui s’absentent
    pour collaborer avec le privé. C’est
    du moins là les raisons dit-elle qu’elle se
    considère victime d’une machination
    tant qu’elle continuera, ajoute-t-elle, à
    respecter la loi.
    Boubekeur Amrani

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