Le procès qui oppose la directrice
de l’EHS «mère et enfant» de
Targua Ouzemmour et qui devait
se tenir hier au tribunal de Béjaïa, cache
en son sein bon nombre de problèmes
liés à ce secteur de la santé que d’aucuns
qualifient de… malade. Dans la forme,
ce procès a été initié par le premier responsable
de la clinique d’accouchement
suite à un affichage du Syndicat autonome
(SAP) qui dénonce, à travers son
écrit placardé, les sanctions à l’égard de
deux sages-femmes présentées par les
représentants des travailleurs dudit syndicat
comme étant leurs adhérentes qui
subissent le diktat de cette directrice.
Seulement dans l’écrit du SAP il est
mentionné nous citons : «Cette directrice
enragée.» C’est le mot qui soulève
finalement tous les maux que traverse le
secteur sanitaire au niveau de toute la
wilaya. La directrice intente alors une
action en justice pour insulte. Les représentants
du SAP parlent eux de représailles
suite à la dénonciation des deux
sanctions décidées à l’égard des deux
sages-femmes et néanmoins «syndicalistes
» du SAP. «Faux !» nous dira Mme
Mouri premier responsable de l’EHS
mère et enfants qui parle de fautes graves
commises par ces deux sages-femmes.
Selon elle, l’une des sages-femmes dont la
radiation du SAP a été décidée bien avant
cette sanction selon un document certifiant
cette mise à l’écart dudit syndicat, a
permis à une citoyenne de quitter la clinique
d’accouchement de Targua
Ouzemmour à 1 heure du matin sous prétexte
que cette dernière n’était pas sur le
point d’accoucher. En quittant la clinique
accompagnée de son frère, cette femme
accouche quelques minutes après à
quelques encablures de la clinique et à
l’intérieur du véhicule qui l’a acheminée
vers cette structure sanitaire. Pourquoi
donc cette sage-femme aurait-elle autorisé
cette citoyenne à quitter la clinique
d’accouchement alors que tous les indices
plaidaient pour un accouchement imminent
? Une question qui n’a pas laissé la
directrice de l’EHS muette.
«Cette sage-femme qui travaille en
parallèle dans le privé voulait tout simplement
profiter d’un moment de sommeil
pour aller rejoindre le lendemain
un cabinet privé, c’est la raison pour
laquelle elle (sage-femme ndlr) a autorisé
la patiente à quitter l’hôpital.» Un
scandale suivi d’un autre : «quant à la
deuxième sage-femme sanctionnée
c’était à cause d’une faute qui a coûté la
vie à une patiente mais malheureusement
il n’y a pas eu de dépôt de plainte
de la part des proches de cette victime.»
Ahurissant c’est peu dire ! Prolixe ?
Mme Mouri, elle, l’était face à nous :
«Dès que mon nom a commencé à circuler
comme prochaine directrice du
CHU les attaques ont commencé de la
part de mes détracteurs à l’intérieur de
l’administration par certains syndicalistes
interposés» «Je dérange des intérêts
personnels où les passe-droits sont monnaie
courante au sein de certaines structures
administratives et établissements
sanitaires.»
De quels intérêts parle notre interlocutrice
? Ces intérêts tournent autour
de passations de marchés, de laxisme
vis-à-vis de certains travailleurs payés
par le secteur public mais qui s’absentent
pour collaborer avec le privé. C’est
du moins là les raisons dit-elle qu’elle se
considère victime d’une machination
tant qu’elle continuera, ajoute-t-elle, à
respecter la loi.
Boubekeur Amrani
de l’EHS «mère et enfant» de
Targua Ouzemmour et qui devait
se tenir hier au tribunal de Béjaïa, cache
en son sein bon nombre de problèmes
liés à ce secteur de la santé que d’aucuns
qualifient de… malade. Dans la forme,
ce procès a été initié par le premier responsable
de la clinique d’accouchement
suite à un affichage du Syndicat autonome
(SAP) qui dénonce, à travers son
écrit placardé, les sanctions à l’égard de
deux sages-femmes présentées par les
représentants des travailleurs dudit syndicat
comme étant leurs adhérentes qui
subissent le diktat de cette directrice.
Seulement dans l’écrit du SAP il est
mentionné nous citons : «Cette directrice
enragée.» C’est le mot qui soulève
finalement tous les maux que traverse le
secteur sanitaire au niveau de toute la
wilaya. La directrice intente alors une
action en justice pour insulte. Les représentants
du SAP parlent eux de représailles
suite à la dénonciation des deux
sanctions décidées à l’égard des deux
sages-femmes et néanmoins «syndicalistes
» du SAP. «Faux !» nous dira Mme
Mouri premier responsable de l’EHS
mère et enfants qui parle de fautes graves
commises par ces deux sages-femmes.
Selon elle, l’une des sages-femmes dont la
radiation du SAP a été décidée bien avant
cette sanction selon un document certifiant
cette mise à l’écart dudit syndicat, a
permis à une citoyenne de quitter la clinique
d’accouchement de Targua
Ouzemmour à 1 heure du matin sous prétexte
que cette dernière n’était pas sur le
point d’accoucher. En quittant la clinique
accompagnée de son frère, cette femme
accouche quelques minutes après à
quelques encablures de la clinique et à
l’intérieur du véhicule qui l’a acheminée
vers cette structure sanitaire. Pourquoi
donc cette sage-femme aurait-elle autorisé
cette citoyenne à quitter la clinique
d’accouchement alors que tous les indices
plaidaient pour un accouchement imminent
? Une question qui n’a pas laissé la
directrice de l’EHS muette.
«Cette sage-femme qui travaille en
parallèle dans le privé voulait tout simplement
profiter d’un moment de sommeil
pour aller rejoindre le lendemain
un cabinet privé, c’est la raison pour
laquelle elle (sage-femme ndlr) a autorisé
la patiente à quitter l’hôpital.» Un
scandale suivi d’un autre : «quant à la
deuxième sage-femme sanctionnée
c’était à cause d’une faute qui a coûté la
vie à une patiente mais malheureusement
il n’y a pas eu de dépôt de plainte
de la part des proches de cette victime.»
Ahurissant c’est peu dire ! Prolixe ?
Mme Mouri, elle, l’était face à nous :
«Dès que mon nom a commencé à circuler
comme prochaine directrice du
CHU les attaques ont commencé de la
part de mes détracteurs à l’intérieur de
l’administration par certains syndicalistes
interposés» «Je dérange des intérêts
personnels où les passe-droits sont monnaie
courante au sein de certaines structures
administratives et établissements
sanitaires.»
De quels intérêts parle notre interlocutrice
? Ces intérêts tournent autour
de passations de marchés, de laxisme
vis-à-vis de certains travailleurs payés
par le secteur public mais qui s’absentent
pour collaborer avec le privé. C’est
du moins là les raisons dit-elle qu’elle se
considère victime d’une machination
tant qu’elle continuera, ajoute-t-elle, à
respecter la loi.
Boubekeur Amrani